Visiter Rome en 4 jours : Jour 1
"Tous les chemins mènent à Rome" - Alain de Lille
Ça faisait des années que mon amoureux me répétait « Je veux aller à Rome. Je veux aller à Rome. Je veux aller à Rome ».
J’étais loin d’être contre, mais il insistait pour qu’on y reste une semaine entière, et je trouvais ça trop long (et donc trop cher).
J’ai finalement réussi à le convaincre de passer « seulement » 4 jours à Rome, avant un petit périple en Toscane.
Donc je peux maintenant vous le dire :
- Oui, Rome se visite en 4 jours, et je pense que 3 jours sont même suffisants si vous n’êtes pas freinés par la canicule, comme nous l’avons été.
- Oui, on pourrait y rester tout un été sans jamais se lasser de flâner dans toutes ces ruelles merveilleuses.
- Et un grand OUI : j’ai adoré cette ville, et j’ai rarement vu autant de beauté en un seul endroit. En tant que bonne parisienne, j’ai toujours dit que Paris était la plus belle ville du Monde… J’ai peut être trouvé une concurrente de taille.
Voici donc le résumé de notre premier jour à Rome.
Nous sommes arrivés vers 15h à l’aéroport de Rome. 45 minutes plus tard, notre taxi nous dépose dans le quartier du Monti, très sympa, où nous avions choisi l’hôtel Grifo.
Attention les parisiens : Uber est interdit en Italie. Mais je vous conseille de télécharger l’application MyTaxi qui vous sera d’une grande aide pendant votre séjour.
Comme des enfants, nous nous dépêchons d’aller découvrir la sublime fontaine de Trévi.
Le lieu est tellement magique que nous oublions la horde de touristes avec leurs perches à selfies. Nous avions prévu plein de petits centimes à lancer dans la fontaine pour faire des vœux (je ne vous dirai pas que j’ai fait le vœu de voyager encore plus, mais c’est fort probable…).
Tous les ans, plus d’un million d’euros sont repêchés dans la fontaine, et reversés à l’association caritative Caritas. Le ramassage a lieu 3 fois par semaine, sous l’oeil vigilant de la police, bien entendu.
Après le plaisir des yeux : place au plaisir des papilles. Allez donc prendre une glace chez Melograno (juste à gauche quand vous regardez la fontaine). Orgasme culinaire garanti. Ici un cornet de ma préférée : GIANDUJA.
La suite de notre promenade nous emmène alors au Temple d’Hadrien dont les vestiges font maintenant partie du bâtiment de la Bourse de Rome. Sur la Piazza di Petra, une chanteuse lyrique nous donne des frissons, et des enfants jouent avec des bulles géantes...
Nous arrivons ensuite à l’Eglise Sant’Ignazio et son immense fresque en trompe-l’œil de seize mètres de large sur trente-six mètres de long qui couvre le plafond. Une seconde fresque représene l’intérieur de la Coupole. Selon la légende urbaine, les voisins de l’église refusait qu’une coupole vienne obscurcir la belle luminosité du quartier. Est-ce pour cette raison que la fresque paraît si sombre ?
Quelques minutes de marche plus loin, nous découvrons l’impressionnant Panthéon, un monument datant du 1er sièces avant J.-C. incroyablement bien préservé en pleine ville : gros moment d’émotion. À l’origine, le Panthéon était un temple dédié à toutes les divinités de la religion antique. Il fut ensuite converti en église. Grâce à son utilisation ininterrompue jusqu’à aujourd’hui, il est quasiment intact, malgré les nombreux incendies qui l’ont endommagé.
Nous finissons notre première promenade romaine en passant par la sublime Piazza Navona et sa belle église Sant’Agnese in Agone, pour enfin longer le Tibre pour découvrir le Ponte Sisto.
Mais l’heure est déjà à la dégustation tardive d’un bon plat de spaghetti alla carbonara (mon plat préféré au monde et justement l’une des spécialités de la ville). Pour découvrir tous mes bons plans MIAM à Rome, rendez-vous dans un futur article.
Le lendemain : une longue et chaude journée nous attend : la place d’Espagne, les jardins Borghese, le monument à Victor Emmanuel II, et le quartier de Trastevere, entre autres. Je vous raconte ça dans l’article suivant.